Soyez curieux et ayez de nombreux rêves pour finalement faire aboutir celui qui donnera du sens à votre vie ! Plus vous passerez pour utopiste, plus vous aurez de clés pour réussir, car les gens sont très généreux pour vous lister les impossibilités à réussir !

J’ai toujours fait ce qui me semblait faisable pour assouvir mes passions. Destinée à devenir secrétaire-comptable, j’ai trouvé un expert-comptable qui m’a embauché à l’âge de 16 ans, et m’a affecté au service de la paie.

Pendant la convalescence d’une appendicite, j’ai poussé la porte d’un studio de photographie situé en bas de chez moi, car les portraits en vitrine, leur art vivant, m’interpellaient. Je suis rentrée et j’ai dit “Bonjour Monsieur, j’aimerais bien apprendre à faire ces photos”. Les lunettes au bout du nez, le patron a détourné la tête et dit : “Venez demain à 9 heures”.

Voilà comment je suis entrée dans le monde des passionnés, et ce maître d’apprentissage m’a ouvert la porte à tous les possibles. J’ai pu m’imprégner de son savoir-faire et développer ma propre identité. Le regard libre d’un photographe m’a donné toute la liberté pour intégrer toutes les activités par curiosité, et par plaisir de retirer de chaque personne son essence même. Quel bonheur ! Cela a été trois années d’apprentissage, plus un diplôme passé avec l’option photographe portraitiste. Là où tous les autres se ruaient sur la publicité, cela m’a permis d’avoir immédiatement un studio avec une clientèle du quotidien : photo d’identité, baptême, communion, mariage…

​C’est à cette époque que je suis devenue maman, et très attentive à l’éducation de mes deux filles.

Puis cela a été le retour en force de Michèle.

J’ai alors décidé de devenir commerçante ambulante sur les marchés avec un stand de 2 mètres proposant à la vente ce qui ne se faisait pas ailleurs : les herbes fraîches, les champignons, etc. “L’aventure Rungis”, comme je l’appelle, me permettait d’être présente au retour de l’école de mes filles.

​Au même moment, la mode des faux ongles battait son plein. Je me suis alors formée à une technique de faux ongles pas encore importée en France, puis j’ai formé des esthéticiennes à cette technique pour l’importateur. Je me suis inscrite à la Chambre des métiers pour l’exercice de manucure professionnelle. Ce statut fut créé spécifiquement à ma demande car les ongles faisaient partie d’une activité d’esthéticienne dans la nomenclature, ce que je ne voulais pas du tout intégrer.

​J’ai alors poussé la porte du plus grand coiffeur de ma région. Résultat : 4 ans d’une belle relation de “donnant-donnant”.

C’est alors que je me suis orientée vers la régie publicitaire dans un hebdomadaire etque m’est venue l’idée de créer, avec un ami, une publicité pérenne de commerçants : en l’occurrence les restaurateurs gastronomiques. Le slogan « OSEZ LA GASTRONOMIE DANS LE 93 », à deux ans de la coupe du monde 98 m’a permis de créer une charte des 23 restaurateurs, qui ont eu le plaisir de recevoir tous les journalistes présents pour le mondial.

A la suite de cette belle aventure avec des chefs, j’ai créé un service à domicile pour les restaurateurs, leur permettant le brunissage de leur argenterie sur place en moins de 3 heures avec une machine placée à l’arrière d’un espace qui stationnait devant leur restaurant. Là encore cela a été une création d’un service pas encore exploité.

Puis j’ai monté une société de communication et d’événementiel dont l’objet était d’aider les chefs d’entreprises dans leurs rapprochements clientèle, fournisseurs et investisseurs.

Dans cette activité, j’ai trouvé le moyen de m’accomplir professionnellement en abordant la médiation, une aide à la résolution amiable des conflits, instaurant ainsi cet esprit médiation en entreprise.

La médiation est alors devenue mon fer de lance. Après plusieurs formations, j’ai créé un centre de médiation et de formation, en m’investissant essentiellement dans les entreprises. En 2018, j’ai prêté serment en tant que médiateur auprès des Cours d’Appel de Paris et de Versailles, et je suis référencée sur la liste des médiateurs professionnels.

La médiation conventionnelle et la médiation de projets sont à ce jour mon axe principal : aider les personnes à titre personnel à réaliser leurs objectifs, leurs projets. C’est un moyen de donner du sens à ma vie, moi pour qui faire rencontrer les gens par rapport à leurs synergies et leurs passions avec le but de travailler dans l’intérêt de tous me passionne.

Je suis l’une des premières à avoir adhéré à l’association Médiateurs du sport, suite à une rencontre dans le monde du cigare. Là aussi un univers où j’ai créé plusieurs événements avec des amateurs passionnés.

Enfin, j’ai décidé de mettre mon savoir-faire de médiateur à la disposition de personnes voulant s’impliquer dans un nouveau projet de vie, avec la rencontre pour séniors souhaitant s’investir dans une relation durable. J’ai ouvert en 2022 l’unique agence matrimoniale ayant comme seul outil la médiation autour d’une « journée particulière » où j’offre un espace serein, privatisé et confidentiel, pour aborder les sujets sensibles du quotidien que l’on mettrait des mois à éclaircir.

J’ai donc, à ce jour, mis en place trois entités sous l’égide de la médiation :

Le règlement des conflits, la médiation de projets, et l’agence matrimoniale.